Sialographie

De quoi s’agit-il ?

 

La radiographie est obtenue après injection d’un liquide opaque aux rayons X.

 

La sialographie est l’étude des canaux des glandes salivaires.
On distingue la sialographie de la glande parotide qui est la glande située derrière la branche verticale du maxillaire inférieur (mâchoire inférieure ou mandibule) et la sialographie de la glande sous maxillaire qui est la glande salivaire située derrière la branche horizontale du même maxillaire.

 

Le déroulement de l’examen

 

Le patient n’est pas obligatoirement à jeun mais le médecin peut le demander quand même pour éviter tout vomissement.

 

Vous devez  apporter avec vous un produit de contraste  obtenu sur ordonnance.

 

Un citron. Ce fruit est utilisé pour faire saliver.

 

Une fois que le patient est installé, le radiologue lui demande d’ouvrir la bouche et injecte quelques gouttes de citron destinées à faciliter la visibilité du canal salivaire à l’aide d’une seringue.

 

Ensuite le radiologue met l’extrémité arrondie d’une petite canule (un cathéter) qui est reliée à un tuyau souple, très fin et permettant de pénétrer dans l’orifice du canal de la glande salivaire où l’injection de produit de contraste va être effectuée. Il est nécessaire de signaler que ce geste est le plus souvent difficile. Quand il est impossible de réaliser la sialographie celle-ci est remplacée par un autre examen que ce soit une échographie ou une imagerie par résonance magnétique.

Une fois que le cathéter est introduit dans le canal salivaire, le radiologue injecte doucement le produit de contraste iodé, opaque aux rayons X. Le liquide se répand dans le canal puis dans toutes ses ramifications, ensuite il est procédé à la prise de clichés radiographiques.

 

L’examen dure environ 15 min puis le cathéter est ensuite retiré, le patient peut alors se rincer la bouche, l’examen est terminé.

 

Indications

 

La sialographie a pour but essentiellement de visualiser une lithiase c’est-à-dire un calcul salivaire dans un des canaux excréteurs. Le canal de Wharton, pour la glande maxillaire et le canal de Sténon, pour la glande parotide.

 

La sialographie peut également être pratiquée quand il existe une sécheresse de la bouche (hyposialorrhée).

 

Contre-indications

 

La quantité de rayons X que reçoit le patient pendant la sialographie n’est pas très importante. Néanmoins étant donné qu’il existe des risques liés à la dose de rayons pour le fœtus, on demande à la femme enceinte, durant l’examen, de porter un tablier de plomb qui la protège contre les rayonnements nocifs pour l’enfant.

 

En cas d’allergie à l’iode, un traitement préventif vous sera prescrit durant les trois jours avant l’examen.

 

Effets secondaires

 

L’examen en lui-même est indolore. L’injection du produit de contraste s’accompagne le plus souvent d’une sensation de chaleur et de dilatation de la glande salivaire. Cette impression diminue puis disparaît assez rapidement. Un gonflement plus ou moins important de la glande salivaire est à l’origine de douleurs. Celles-ci peuvent persister pendant quelques heures après examen.

 

Y a-t-il des risques liés à l’injection ?

 

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.

 

Résultats

 

Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées plus en détail par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais.